17 mai 2009

Exécuteur plutôt que bourreau


Dans les archives de l’armée de terre, à Vincennes, cette lettre du maréchal de Ségur adressée au marquis de Sauzay, lieutenant-général-major du Régiment des Gardes Françaises :

« Le roy ayant, Monsieur, jugé à propos de rendre un arrêt du conseil qui déffend de donner le nom de bourreau aux exécuteurs des jugemens criminels, je joins ici plusieurs exemplaires de cet arrêt. Vous voudrez bien en faire déposer un au greffe de la prévôté du Régiment des Gardes Françaises avec une copie de ma lettre et recommander qu’on emploie désormais, conformément aux intentions de Sa Majesté, la qualification d’exécuteur des jugemens criminels, au lieu de bourreau dans l’énoncé des jugemens à rendre contre les déserteurs qui seront dans le cas de subir la peine de mort ou d’être flétris. J’ai l’honneur d’être avec un parfait attachement, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur.
Signé : le m[aréch]al de Ségur (Paris, copie du 20 mars 1787). »


Service Historique de la Défense, Vincennes, Ya 270 (Fonds des Gardes Françaises)

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